Grande vitesse Bordeaux–Toulouse: l’EPFL au coeur du débat

Grand soleilLa grande vitesse dans le Sud-Ouest de la France est l’objet d’une vive controverse. L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) –et plus précisément son groupe LITEP, spécialisé dans les questions ferroviaires– a analysé le projet de LGV (ligne à grande vitesse) et les alternatives qui lui sont proposées pour relier Bordeaux à Toulouse.

Dans leur rapport de juillet 2015, les auteurs –sous la direction du Dr Panos Tzieropoulos– confirment notamment que le «prix de la minute gagnée» est plus élevé dans le scénario d’une requalification de la ligne actuelle (3,5 milliards d’euros pour des gains de temps de l’ordre de 20 minutes) que dans l’option d’une ligne nouvelle à grande vitesse (5,7 milliards pour des gains de temps de 49 à 56 minutes). Ils écartent aussi l’hypothèse de trains pendulaires; malgré des investissements conséquents, ces derniers ne permettraient de gagner que 17 minutes sur la ligne actuelle.

LITEP07.2015

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