Dans une conférence de presse du 28 avril 2017, l’Office fédéral des transports (OFT) a dévoilé quelques traits de la prochaine étape d’aménagement du Programme de développement stratégique de l’infrastructure ferroviaire (PRODES): celle-ci se décline en deux variantes, l’une couvrant la période 2025-2030 (7 milliards), l’autre la période 2025-2035 (12 milliards). En sus d’une série de chantiers répartis dans toute la Suisse (800 millions pour les chemins de fer privés, 800 millions pour l’aménagement des gares et 200 millions pour la planification), les grands projets ont été évalués financièrement et sous l’angle du rapport coût/utilité, du moins rentable (gare de passage à Lucerne, 3,3 milliards) au plus rentable (ligne nouvelle Aarau–Zurich, 6,6 milliards) en passant par la ligne souterraine de Bâle (3,1 milliards), le doublement du tunnel de base du Lötschberg (0,9 milliard), le tunnel du Zimmerberg II entre Thalwil et Zoug (2,1 milliards), la gare de Zurich-Stadelhofen (1,1 milliard) et la ligne directe de Neuchâtel à La Chaux-de-Fonds (0,7 milliard).
Un constat inquiétant pour la Métropole lémanique: il n’y a aucune trace d’une ligne nouvelle entre Genève et Lausanne, et les éventuels aménagements de la ligne historique ne sont ni concrétisés, ni chiffrés.
Vous trouverez sur ce site le communiqué de presse de la Métropole lémanique, qui souligne le manque d’ambition de la Confédération en faveur du 2e pôle économique de la Suisse, ainsi que la page spéciale de 24 heures du 29 avril 2017.