Le funiculaire Territet–Mont-Fleuri, hors service depuis 1992, cherche sa voie. L’ultime étude pour sa réhabilitation démontre les grandes difficultés à le prolonger vers le sud, en direction du lac, et le fort impact visuel d’un prolongement en amont. Le quotidien 24 heures du 16 octobre 2018, sous la plume de Claude Béda, décrit les efforts de la ville de Montreux qui entend lancer un concours d’idées pour sauver cette infrastructure (dessin de Bénédicte).
Prolonger vers l’aval, jusqu’au port ? Bien, mais on aura alors une solution boiteuse, à moins de prolonger aussi le Territet-Glion.
Prolonger vers l’amont jusqu’à Valmont ? Pourquoi avoir peur de l’impact visuel ? Nous ne sommes pas dans la forêt vierge. Le train MGN, le funi Territet-Glion, les routes ont aussi leur impact. Et même l’autoroute au-dessus de Chillon ne parvient pas à abîmer le paysage…
Je me permets, si j’ose, de poster le commentaire suivant.
Il est écrit dans l’article de 24 heures: «le prolongement de la ligne en amont serait réalisable, mais aux prix d’un fort impact visuel sur le paysage…»
Le genre de réflexion qui m’énerve, car on n’en fait pas un tel plat lors de constructions routières. On le voit par exemple avec les constructions d’autoroutes où l’on ne se gêne pas de construire des structures portantes sans râler…