«Après les télécoms, la Poste et l’électricité, le vent de libéralisme souffle sur les chemins de fer. Et c’est un Vaudois, à la tête d’une des plus grandes entreprises bernoises, qui pourrait bénéficier d’une rupture du monopole dont jouissent les CFF. Bernard Guillelmon, 52 ans, est depuis plus de dix ans le directeur général de la compagnie BLS (pour Berne-Lötschberg- Simplon) qui, avec ses 3000 employés, est le numéro deux du transport ferroviaire en Suisse. Il est en attente d’une décision juridique qui lui octroierait l’exploitation de deux lignes RER aujourd’hui en mains de l’ancienne régie fédérale.» Suite et fin du portrait dans 24 heures du 25 mars 2019 sous la plume d’Alain Détraz (photo Odile Meylan).
Absurde! Totalement ridicule ce jeu de gamins à la caisse à sable: je te pique ton truc! Gaffe-toi de ne pas me prendre le mien. Malgré le courant de pensée irrésistible dominant qui prône le contraire, la concurrence dans les transports publics n’amène rien de valable: bonus pour les patrons, la casse pour le personnel, sous-traitance, etc.
Plutôt que de mettre de l’énergie dans cette direction (et de diriger les yeux et caméras sur les [jeunes] loups ayant tété le lait de l’ultralibéralisme), on ferait mieux de s’attaquer efficacement aux vrais problèmes: stabilité de l’horaire, information aux usagers, présence de personnel au bon endroit et au bon moment, confort dans les gares (salles d’attente, wc), offre correcte dans le trafic régional frontalier, offre ferroviaire internationale substantielle, attractive [et là concurrentielle], trains de nuit vers les principales villes d’Europe, passage des marchandises de la route au rail, etc (donc initier et réaliser une collaboration internationale efficace). Qu’est-ce que cela peut faire que les trains circulant dans le Rheintal soient bleus et verts ou rouges et blancs!!!