Dénonçant une détérioration de la desserte, les autorités vaudoises se mobilisent pour la ligne Lausanne–Paris via Vallorbe. Actuellement, quatre liaisons aller-retour quotidiennes Paris–Lausanne passent par Vallorbe et une cinquième par Genève. Pour l’année prochaine, il est prévu d’avoir trois liaisons par Vallorbe et trois par Genève. La présidente Nuria Gorrite pense que l’option via Genève est mauvaise en raison de la surcharge endémique la ligne Lausanne–Genève. Tous les détails dans 24 heures du 30 mars 2019 sous la plume de Renaud Bournoud (photo Olivier Allenspach).
J’adore cette tactique du salami. On nous a d’abord supprimé la liaison Berne-Neuchâtel-Pontarlier-Paris. Pour les Neuchâtelois un changement de train à Frasnes, pour les Bernois un détour par Lausanne, c’est pas grave… Maintenant on va nous habituer à passer par Genève, et dans quelques années on nous dira que, comme la ligne est trop chargée, le TGV ne partira que de Genève…
Les dirigeants de la société Lyria doivent se souvenir que c’est la Suisse qui a financé en grande partie les améliorations du tronçon français entre Vallorbe et Dôle. Ceci dans le but de pérenniser la liaison Lausanne – Paris et d’augmenter le cas échéant les fréquences. Bref : on donne et on ne reçoit rien. Faut-il continuer à collaborer avec ce genre de société, les CFF ne devraient-ils pas reprendre à leur compte la liaison jusqu’à Paris ?