Ils ressemblent à des trains de passagers classiques, mais derrière les voitures bleues se cachent une innovation majeure: les trains Coradia iLint, construits par Alstom, fonctionnent à l’hydrogène, une technologie propre et qui se veut «zéro émission». Une condition de taille doit être respectée pour ce faire, celle-ci doit être produite à base d’énergies renouvelables. Tous les détails dans Le Temps du 25 août 2022 sous la plume de Delphine Nerbollier.
Dans la course aux trains à hydrogène, Stadler Rail n’est pas en reste. Le constructeur helvétique présentera en septembre 2022 son propre modèle à InnoTrans, le plus important salon consacré au transport ferroviaire au monde, à Berlin. Ce train, FLIRT H2, a déjà trouvé preneur: il sera le premier véhicule à hydrogène à circuler aux Etats-Unis à partir de 2024. Plus d’information dans la même édition du Temps, sous la plume de Mathilde Farine.
Rame Coradia iLint d’Alstom (photo Alstom).
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Un mensonge répété mille fois reste en mensonge. L’hydrogène, tout comme l’électricité, n’est pas une source d’énergie, mais simplement un vecteur d’énergie. Il n’est ni propre ni sale.
Si il est hypothétiquement possible de fabriquer de l’hydrogène propre de manière énergivore, actuellement, la quasi totalité de l’hydrogène est fabriqué par vaporeformage d’hydrocarbures (donc avec émissions de gaz à effet de serre).
Même si l’on utilise de l’électricité nucléaire ou renouvelable pour fabriquer de l’hydrogène dit « vert », le rendement serait de l’ordre de 20%-25%, alors qu’avec des lignes électriques et des caténaires (technologie qui date d’il y a une centaine d’années), il est possible d’avoir un rendement dans les 90%.
L’hydrogène a donc un intérêt techniques certes, mais est limité pour combattre les émissions de gaz à effet de serre. Mais les anciennes technologies ne font pas de battage médiatique.
Je me disais aussi…