Un réalisateur suisse apprend que la ligne ferroviaire de son enfance a fermé. Il entreprend de refaire ce voyage, toujours en train, et cherche à comprendre pourquoi la France abandonne ses lignes régionales. Enfant, Manuel Lobmaier passe ses vacances à Bessèges, dans le Gard. Adulte, il décide alors de revisiter son périple. De Biel, son village natal en Suisse, à Bessèges, le parcours s’étend sur 760 kilomètres. Lobmaier se fixe trois règles: prendre uniquement la ligne la plus proche du tracé le plus direct -la ligne droite-, s’interdire bus et voiture, ne jamais consulter les horaires à l’avance. En revanche, il s’autorise la marche. Il veut comprendre pourquoi, en ces temps de crise écologique, la France abandonne ses lignes de train, le meilleur élève en matière de respect de l’environnement. Lisez le résumé de cette épopée, avec un extrait du film, dans L’Obs du 13 février 2021 sous la plume de Nebia Bendjebbour. Sur le site La compagnie internationale du train, vous trouverez le film complet, d’une durée de 52 minutes.
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Oui, la ligne d’Alès à Bessèges a été fermée en 2012. Mais elle devrait rouvrir « entre 2018 et 2025 », selon Wikipédia.
Pas de projet de réouverture, en revanche, pour la ligne trans-ardéchoise Nîmes – Alès – Le Teil – Privas – Livron, au delà de la frontière Gard-Ardèche. Des trains de voyageurs en Ardèche, vous n’y pensez pas ???
En fait la ligne en question semble avoir réouvert. Wikipédia n’est juste pas encore mis à jour.
J’ai oublié une précision : fermée en 2012, la ligne d’Alès à Bessèges avait déjà survécu 43 ans à la portion de la ligne principale située au-delà de la frontière Gard-Ardèche, fermée en 1969 et toujours sans espoir de réouverture. Pauvre Ardèche ! On racontait à l’époque que le département avait été « puni », parce qu’il était protestant et communiste. Fake news ?
Il y a quelques années j’ai pu voir le film en entier gratuitement sur internet. J’ignore pourquoi, ces derniers temps, on se partage la bande annonce de ce doccumentaire sur les réseaux sociaux, alors que le film a au moins 2 ans. Peut-être l’auteur s’est-il dit que le capitalisme c’est pas si mal finalement ?
Le film est très intéressant, même si contrairement à ce qui est proclamé, le protagoniste fait exprès un détour par des petites lignes fermées. Il ne suit pas la ligne droite, car une ligne droite entre Biel et Bessèges ne passe pas par Vallorbe/Frasne, mais bien au sud du lac Léman.