Mort de l’indicateur officiel: et après?

Soleil et nuagesLe monumental «Indicateur officiel», offrant l’entièreté des horaires du pays, chemins de fer, bus et bateaux inclus, a disparu en 2016; les lobbies des transports publics (Communauté d’intérêts pour les transports publics, Pro Rail et Association transports et environnement, ATE) ont relevé le défi et édité à leur tour l’encyclopédie des horaires ferroviaires… amputée hélas de leurs prolongements naturels, les bus. Le 30 octobre 2023, l’ATE annonce que l’édition 2024 disparaîtra au vu de la hausse des coûts de production. Quelles sont les pistes pour l’usager qui désire conserver une vision synoptique de ses horaires? A notre connaissance, il reste deux solutions:

  • vous rendre sur le site www.tp-info.ch qui vous permet de retrouver tous les cadres horaires du défunt indicateur officiel, y compris les cars postaux (par exemple: Genève-Aéroport–Lausanne, cadre 150).
  • Vous procurer l’horaire papier «European Rail Timetable» offrant un résumé des liaisons ferroviaires majeures de tous les pays européens, du Portugal jusqu’à l’Ukraine; la Russie et la Biélorussie ne sont plus mises à jour dès 2021. Pour la Suisse (pages 253 à 281 de l’édition hiver 2023-2024), la carte ci-dessous met en évidence les lignes décrites: si les compagnies vaudoises MBC, NStCM, TPC et MOB sont convenablement résumées, les entreprise TRAVYS et LEB ont disparu, comme les chemins du Jura et nombre de lignes régionales des cantons de Berne, d’Argovie et de Zurich. L’horaire en question peut notamment être commandé chez Minirex AG (www.minirex.ch) au prix de 38.25 CHF, port compris.

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4 réflexions sur « Mort de l’indicateur officiel: et après? »

  1. Depuis l’année horaire 2020, les cadres horaires avaient un nouveau format beaucoup plus difficile à lire. Coïncidence ?

  2. Il est superflu de vous donner un quelconque commentaire. Avec cette suppression, les organisations faitières suppriment toute possibilité d’informer la clientèle. Incompréhensible! L’argent épargné, c’est de cela qu’il s’agit, servira probablement à financer une partie des chantiers des gares de Lausanne et Genève dans 10 ans. Bravo!!!

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