Nous sommes au cœur du débat sur le futur du rail suisse. De son côté Benedikt Weibel, dans son retentissant discours du 5 juin 2024 (voir notre page Actualité du 7 juin), réclame à juste titre un vrai concept d’offre, notamment un horaire, avant de définir l’infrastructure à aménager (exemples: Rail 2000, Plan Rail 2050 de la citrap-vaud ou encore Croix fédérale de la mobilité de Swissrailvolution), tandis que l’Office fédéral des transports (OFT) s’accroche à la politique issue de la votation FAIF: les projets d’infrastructure sont proposés par les régions de planification et reflètent des ambitions régionales (exemples typiques: Herzstück de Bâle ou gare souterraine de Lucerne). 24 heures du 19 août 2024, sous la plume de Peter Burkhardt, journaliste de la Sonntagszeitung, reprend l’article paru dans ce journal le 18 août et poursuit le débat: du côté des planificateurs, on constate que la présidente des CFF Monika Ribar, le chef des CFF Vincent Ducrot et la responsable des horaires CFF, Daria Martinoni, se rapprochent de Benedikt Weibel, tandis que Peter Füglistaler, ancien directeur de l’OFT, s’oppose totalement à la vision de Benedikt Weibel en défendant le mécanisme politique issu de la votation FAIF.
Dans un communiqué du 24 août 2024, l’association SwissRailvolution publie les prises de position de plusieurs personnalités du monde ferroviaire sur l’avenir du rail suisse.
Croix fédérale de la mobilité selon Swissrailvolution.
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Quand on sait que la Confédération a 407’000’000 CHF pour faire un second Albulatunnel parallèle à l’historique, dans une région où il n’y a presque pas d’habitants, mais qu’il n’y a que des miettes pour l’arc lémanique, oui en effet le rail suisse fonce droit dans le mur.