«En région lausannoise, c’est l’un des maillons faibles des transports publics… La nouvelle vient de tomber: pour développer le métro M1, qui dessert le campus universitaire entre Lausanne et Renens, il faudra patienter jusqu’en 2036 au plus tôt. C’est en tout cas l’horizon inscrit noir sur blanc dans la nouvelle génération du projet d’agglomération Lausanne-Morges, le PALM 2025, en consultation publique il y a quelques jours. Dans la stratégie régionale d’infrastructures de mobilité, la ligne figure au troisième et dernier rang des priorités.» Enquête approfondie dans 24 heures du 7 décembre 2024 sous la plume de Chloé Din.
En 2019 déjà, un document de travail issu de la citrap-vaud énumérait quelques propositions majeures pour l’avenir du métro m1, en commençant par l’aménagement d’une direttissima Morges–Lausanne via une gare Hautes écoles; d’autres variantes plus modestes n’ont, à notre connaissance du moins, jamais fait l’objet d’études approfondies: matériel roulant à deux étages ou du matériel bi-courant, susceptible de rouler sur le réseau CFF depuis Renens et transformant le métro en une ligne supplémentaire du Réseau express régional vaudois.
Rame bi-courant destinée au métro m1 pour lui permettre de rouler sur le réseau CFF.
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Triste histoire que celle du m1, alias TSOL. Il a d’abord été construit beaucoup trop tard. Pendant combien d’années l’UNIL et l’EPFL n’ont-elles été desservies que par un maigre bus ? Puis on a fait une ligne fourre-tout, avec un itinéraire invraisemblable, tantôt tram, tantôt métro (mais pas tram-train, « grâce à » une alimentation électrique différente), cumulant les inconvénients du tram et du métro. Depuis, on a construit un vrai métro, le m2, on construit un vrai tram, le t1. Mais que faire avec cet hybride mal foutu qu’est le TSOL/m1 ?