Les investissements liés aux infrastructures routières pour 2024-2027, issus du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication d’Albert Rösti, se montent à 13 milliards de francs, au moment même où la Suisse romande a un besoin urgent d’aménager son réseau ferroviaire. Retard de plus d’une décennie dans la transformation de la gare de Lausanne, liaisons ferroviaires dégradées pour cause de travaux, prix du billet revu à la hausse: la Suisse romande doit investir dans le rail. A l’ouverture de la session d’été du parlement fédéral, le 30 mai 2023, ce sont des milliards pour la route que le Conseil national sera amené à voter. Analyse de ce paradoxe dans Le Temps du 27 mai sous la plume de David Haeberli, illustrée par Chappatte, et résultat du vote dans 24 heures du 31 mai.
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«Neuchâtel et Genève ont demandé à la Direction générale des C. F. F. (…) d’éviter aux voyageurs Bâle–Neuchâtel–Genève, d’avoir à passer par Lausanne. (…) La Direction générale des C. F. F. (…) déclare qu’il ne peut être question de rétablir ce raccourci. Elle examinera s’il sera possible, quand la gare aux voyageurs de Renens sera terminée, de créer des correspondances meilleures». Cette citation, d’une brûlante actualité, est tirée de la Gazette de Lausanne, dans son édition du mardi 12 novembre 1907… Le professeur Jacques Longchamp, historien et organisateur de l’exposition «Le rail à Morges 1855-2015», nous a fait l’amitié de constituer un petit 
Le nouveau concept de la gare de Lausanne et le retard de sa mise en service ont un impact important sur le projet de développement du métro m2 et de construction du m3. Face à ce nouveau contexte, le Canton et ses partenaires, les Transports publics de la région lausannoise (tl) et la Ville de Lausanne lancent une démarche d’optimisation et d’analyses afin de limiter au maximum les effets générés par les retards de la gare de Lausanne. Celle-ci permettra de réviser l’estimation des coûts finaux, en tenant compte de l’allongement des délais, des évolutions normatives et de l’important renchérissement. Afin de renforcer le pilotage de la réalisation des métros, le Conseil d’État nomme Samuel Barbou directeur stratégique du programme et désigne des experts reconnus dans le domaine pour accompagner cette nouvelle phase: Olivier Français et Philippe Gauderon. Tous les détails dans le 
