«Guerre des bogies dans la vallée du Rhône»

Soleil et nuages«Deux centres d’entretien ferroviaire vont voir le jour à 35 km de distance, l’un à Martigny, l’autre à Villeneuve. Est-ce bien raisonnable?» Analyse complète de cette problématique dans Le Temps du 6 octobre 2017, sous la plume de Bernard Wuthrich.

Un atelier d’entretien des bogies, ces éléments composés de deux essieux sur lesquels repose le châssis des voitures ou wagons (KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI).

Alstom et Siemens: vers l’Airbus du rail?

Grand soleil««Depuis la fin du printemps, Siemens discute avec tous les grands du secteur – Alstom mais aussi Bombardier», rappelle Xavier de Buhren, gérant du fonds de placement Mirabaud Equities France. Le déclencheur? Le regroupement, par Pékin, de ses usines de locomotives dans CRRC, un géant parapublic de 183 000 employés et 40 milliards d’euros de ventes annuelles.» Plus de détails dans 24 heures du 27 septembre 2017, sous la plume de Pierre-Alexandre Sallier, et quelques compléments dans Le Temps du même jour.

Bombardier licencie et recrute à Villeneuve

Soleil et nuages«Les licenciements collectifs annoncés sur le site vaudois échauffent les esprits. Car après avoir annoncé des centaines de renvois, l’entreprise canadienne va engager des intérimaires.» Tous les détails dans Le Matin Dimanche du 24 septembre 2017 sous la plume de Bernhard Odehnal (photo Laurent Gillieron/Keystone).

Stadler Rail: le patron cède les commandes

«Après près de trente ans passés aux commandes d’un bijou de l’industrie helvétique, Peter Spuhler passe le témoin à un nouveau directeur général. Le Thurgovien, âgé de 58 ans, restera cependant président de Stadler Rail.» Tous les détails dans 24 heures du 21 septembre 2017 sous la plume de Roland Rossier (photo Keystone). Peter Spuhler (à gauche) va rester, avec 80% des actions, le principal actionnaire de Stadler. Le nouveau patron, Thomas Ahlburg, dirige depuis 2012 la plus grande usine du groupe à Bussnang (TG).

Bombardier sombre

OrageL’édition du Temps du 9 juin 2017, sous la plume d’Aïna Skjellaug et Bernard Wuthrich, résume la crise que traverse l’entrerprise Bombardier: «Le constructeur d’avions et de trains Bombardier est en grande difficulté depuis plusieurs années. Jeudi, l’entreprise dont le siège est basé à Montréal, a annoncé de nouvelles restructurations touchant cette fois la Suisse: elle y supprime la moitié de ses places de travail, soit 650 sur 1300.»

«Contacté par Le Temps, Andreas Bonifazi, porte-parole de Bombardier Suisse, attend la conclusion des négociations pour se prononcer sur les détails. «Mais ce que je peux dire, c’est que nous pouvons réaliser cette opération sans que les grands projets, comme la production des trains à deux étages commandés par les CFF, soient touchés. Nous avons déjà construit 210 caisses de voiture, 135 sont achevées et 125 ont déjà été testées.»» Quelques détails complémentaires dans 24 heures du même jour (photo CREDIT/AGENCE tirée du Temps).

Mieux vaut tard que jamais: livraison des nouvelles rames InterCity de Bombardier

Soleil et nuagesC’est avec trois ans de retard sur le calendrier initial que les nouveaux trains InterCity à deux étages seront livrés aux CFF, qui les destinent en priroité à la magistrale Genève–Saint-Gall. La traditionelle locomotive disparaît au profit d’une traction distribuée dans les diverses voitures de la rame; de plus, un système anti-roulis augmentera la vitesse maximale de 15% dans les courbes, permettant notamment de relier Lausanne à Berne en une heure au lieu des 66 minutes actuelles. Les quotidiens 24 heures et Le Temps du 12 mai 2017 relatent les premiers galops d’essai de cette nouvelle cavalerie (photo: Le Temps/Keystone/Anthony Anex).

Stadler qui rit, Bombardier qui pleure

Soleil et nuages«Excellente nouvelle pour Stadler, mais nouveau coup dur pour le groupe Bombardier, déjà en proie à de graves difficultés financières: au terme du plus grand appel d’offres public de son histoire, la compagnie bernoise BLS a choisi Stadler Rail pour sa commande de 58 rames automotrices de 105 mètres de long à un étage et six wagons.» Suite de l’article dans Le Temps du 3 mai 2017 sous la plume de Bernard Wuthrich (photo BLS).

Quel avenir pour Bombardier en Suisse?

Soleil et nuagesLa filiale suisse du groupe canadien va livrer 23 premières rames duplex aux CFF cette année, avec trois ans de retard; 39 autres suivront d’ici à 2020. Elles sont assemblées sur le site de Villeneuve (VD), dont l’avenir dépend de plusieurs facteurs. Bernard Wuthrich, dans Le Temps du 4 avril 2017, fait le point sur les activités du groupe canadien Bombardier.

Stadler à la conquête de la Silicon Valley

Grand soleilStadler Rail a annoncé le 16 août 2016 la signature d’un contrat d’une valeur maximum de 551 millions de dollars pour la livraison dès 2019 de seize trains à deux étages de type KISS à l’entreprise de transport américaine Caltrain. Ce montant comprend une option de 96 voitures supplémentaires d’une valeur de 385 millions de dollars. Les nouvelles rames circuleront en Californie et relieront San Francisco à San Jose, dans la Silicon Valley. Plus de détails dans 24 heures du 17 août 2016 sous la plume de Thomas Thöni.

CEVA: Alstom évince Stadler

Soleil et nuagesUne flotte mixte composée de rames suisses et françaises circulera sur le futur réseau ferroviaire franco-valdo-genevois du CEVA (Cornavin–Eaux-Vives–Annemasse). La Région Rhône-Alpes a annoncé jeudi 11 juin 2015 une commande de 17 rames Régiolis au fabricant français Alstom pour 220 millions d’euros.
La France hésitait encore il y a peu entre une offre suisse du constructeur thurgovien Stadler et une offre d’Alstom. Mais après comparaison, «l’offre suisse était décevante», a indiqué à Annemasse (France) Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes. Il souligne que le matériel roulant des deux constructeurs était assez semblable au niveau des performances. Mais le montage financier proposé par la Suisse qui impute les aléas du taux de change à la France et l’absence de contrepartie en terme d’emploi ont fait pencher la balance vers Alstom (lire aussi Le Temps du 12 juin 2015).