Dans un discours-choc tenu le 5 juin 2024, Benedikt Weibel, directeur des CFF de 1993 à 2006, a tiré la sonnette d’alarme: le rail suisse fait fausse route et fonce droit dans le mur s’il ne modifie pas le cap. La Suisse gaspille beaucoup trop d’argent en investissant massivement dans les infrastructures, alors qu’il faudrait surtout améliorer l’offre de transports. Malgré des investissements énormes, la part du rail par rapport à la route n’augmente pas. Or cet enjeu devrait être notre priorité dans la crise climatique. Tous les détails dans 24 heures du 6 juin sous la plume d’Arthur Grosjean, tandis que Le Matin Dimanche du 9 juin reprend l’intervention de Benedikt Weibel sous l’aspect financier (par Rico Bandle). Vous trouverez également le texte complet de Benedikt Weibel, en français.
Benedikt Weibel a inauguré en 2004 la ligne nouvelle de Mattstetten à Rothrist, sur l’axe Berne–Olten, le seul tronçon à grande vitesse de suisse (200 km/h) à l’exception des tunnels alpins: cet aménagement a permis d’abaisser le temps de parcours Berne–Zurich à moins d’une heure. «…transporter plus de passagers plus vite…» est son credo et, même s’il ne l’exprime pas explicitement, les chantiers cathédrales autour des grandes gares (Berne d’abord, puis Lucerne, Bâle, Lausanne et Genève) devraient laisser la place à des lignes nouvelles rapides, d’abord de Genève à Lausanne, puis de Lausanne à Berne et de Rothrist à Zurich (photo Adrian Moser).
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