La section genevoise de l’Association Transports et Environnement (ATE) a dévoilé le 30 juillet 2024 un état des lieux des liaisons ferroviaires au départ de Genève, accompagné de propositions d’amélioration. Un an après avoir publié un document dédié aux enjeux de la ligne Genève–Lyon (voir Actualité de ce site du 29 septembre 2023), il s’agit désormais de s’intéresser à la desserte de destinations plus lointaines, en offrant des pistes pour que le train devienne une véritable alternative à l’avion et à la voiture. Sur les 10 destinations les plus fréquemment rejointes en avion depuis Genève, 6 peuvent être atteintes en train en moins de 8 heures. Si la liaison TGV Genève–Paris fait l’objet de 8 allers-retours par jour, d’autres liaisons offrent en revanche une fréquence plus limitée. Cela s’ajoute au fait que des lignes permettant de rejoindre Barcelone, Bruxelles, Rome, Dortmund et la façade atlantique française ont disparu au fil du temps. Une offre ferroviaire renforcée permettrait de capter des trajets aujourd’hui réalisés par avion, autocar ou voiture, souvent faute d’alternative adéquate. Tous les détails dans le communiqué de presse du 30 juillet et dans le rapport intitulé Relations ferroviaires internationales à Genève. État des lieux et propositions d’amélioration. Reflets dans les quotidiens 24 heures du 31 juillet sous la plume d’Emilien Ghidoni et Le Temps du même jour sous la plume de Sylvia Revello.
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Alors que la France s’apprêtait à donner le coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, trois lignes à grande vitesse ont été victimes d’actes de sabotage coordonnés, à quelques heures de la cérémonie d’ouverture. Le 26 juillet 2024, des incendies volontaires allumés aux abords des voies, sur les lignes Atlantique, Nord et Est, perturbent fortement le trafic ferroviaire et engendrent d’importants retards. La SNCF se dit victime d’«une attaque massive pour paralyser le réseau» des TGV et invite les voyageurs à «reporter leur voyage et à ne pas se rendre en gare». Des enquêtes ont été ouvertes, indique-t-on du côté des autorités. Plus de détails dans 
La section genevoise de l’Association Transports et Environnement (ATE Genève) a dévoilé le 25 septembre 2023 un état des lieux de la ligne ferroviaire Genève–Lyon, accompagné de propositions d’amélioration. Cette artère relie depuis 1858 Genève à Lyon via Bellegarde, Culoz et Ambérieu. Son développement sans ligne directrice claire conduit aujourd’hui à une offre insuffisante et dégradée, ainsi qu’à une grande insatisfaction des usagers: elle est fréquemment décrite comme la «ligne malade» de la région Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA). Si les causes se retrouvent tant dans les infrastructures que dans le modèle d’exploitation en passant par le matériel roulant, des pistes d’amélioration existent: le 