«Hyperloop est plus qu’un train ultra-rapide»

Grand soleilLe projet Hyperloop, un train à très grande vitesse se déplaçant dans un tube à basse pression et lévitant par sustentation magnétique, est dû au patron de Space X et de Tesla, l’imprévisible Elon Musk. Trois sociétés travaillent, chacune de leur côté, à concrétiser ce projet, aujourd’hui considéré comme le 5e mode de transport, après la route, le rail, l’air et la mer: Hyperloop Transportation Technologies (HTT), Transpod et Virgin Hyperloop One. Cette dernière a ouvert ses portes à l’équipe du quotidien Le Temps, lors de la semaine sabbatique de ce journal en Californie, en octobre 2018. Reflets dans l’édition du Temps du 6 octobre 2018 (photo Virgin Hyperloop One).

«Le viaduc du Blonay-Chamby menace de s’écrouler»

Soleil et nuagesSous ce titre alarmiste, 24 heures du 3 octobre 2018 décrit, sous la plume de Claude Béda, les menaces géologiques qui minent l’actuel viaduc du chemin de fer touristique Blonay-Chamby. L’ouvrage de remplacement est estimé à 15 millions de francs et les travaux devraient être entamés en octobre 2019. Cette reconstruction sauve l’activité du Blonay-Chamby et assure la liaison ferrée entre les compagnies Montreux-Vevey-Riviera et Montreux-Oberland bernois (photo Florian Cella).

La ligne nouvelle Genève–Lausanne séduit La Côte

Grand soleilAlors que la ligne ferroviaire historique Genève–Lausanne montre chaque jour ses limites, le journal La Côte du 14 septembre 2018, sous la plume de Gregory Balmat, résume de façon équilibrée le projet de ligne nouvelle porté par la citrap-vaud et les positions moins enthousiastes de l’Etat de Vaud et de l’Office fédéral des transports.

Nouveautés de la version 2016 du projet de la citrap-vaud: les gares historiques de Nyon et Morges sont reliées à la ligne nouvelle, tandis qu’une direttissima souterraine relie Morges à Lausanne via une gare nouvelle des Hautes écoles (carte La Côte).

Crise climatique: la traction électrique chasse le moteur diesel

Grand soleilQuelles technologies remplaceront le moteur diesel? Dans les stands de l’exposition InnoTrans, qui a réuni à Berlin, du 18 au 21 septembre 2018, les spécialistes mondiaux des transports publics, deux stratégies s’affrontent. D’un côté, les piles à combustible alimentées en hydrogène, choisies notamment par l’entreprise française Alstom (rame Coradia Ilint); de l’autre, celle du canadien Bombardier, qui vise à investir dans les trains à batteries électriques (rame Talent 3). Le Temps du 21 septembre 2018, sous la plume de Delphine Nerbollier, relate ce défi.

Rame Coradia Ilint d’Alstom, avec piles à combustible alimentées en hydrogène; cette rame circule dès le 18 septembre 2018 en Basse-Saxe (photo Patrik Stollarz, AFP).

Lausanne en fête: 10 ans du m2, 97 millions pour le m3

Grand soleilAlors que Lausanne fêtait les 10 ans du métro automatique m2 le samedi 15 septembre 2018, la Confédération validait le 14 septembre une participation financière de 110 millions en faveur du projet d’agglomération Lausanne-Morges (PALM), dont 97 millions pour la deuxième étape du métro m3.

Le Temps du 14 septembre décrit en détails l’histoire du m2 et le projet du futur métro m3, tandis que 24 heures du 15 septembre revient sur les chantiers du m2 et commente le financement de la Confédération en faveur du PALM.

(Graphique tiré du Temps)

 

Accidents de personne: les CFF font face

Soleil et nuagesChaque année, plus d’une centaine de personnes mettent fin à leur vie en se jetant sous un train. Le 22 août dernier, à la suite d’un tel accident, doublé d’un dérangement de la ligne de contact, le trafic sur l’arc lémanique subissait des perturbations durant douze heures. Entre Villeneuve et Genève, les CFF ont décidé d’actionner le plan Offensive Qualité Clients. Sur ce trajet, quelque onze sites «délicats», à «forte densité d’événements», ont été localisés. Sur lesquels seront posées, dès le printemps prochain, des barrières allant de 1,20 à 2 mètres de hauteur. Tous les détails dans 24 heures du 11 septembre 2018, sous la plume de Laurent Antonoff (photo Christian Brun).

La problématique des accidents de personne suscite des réactions très émotionnelles, comme celles transcrites dans Le Temps du 12 septembre. Dans un blog du Temps, daté du 12 juillet 2018, une synthèse de ce thème délicat a été tentée, depuis le drame intime d’une personne jusqu’à la paralysie du système de transport.

TGV Lyria Genève–Paris: succès tous azimuts

Grand soleil«TGV Lyria a réagi. Déficitaire par le passé, l’entreprise franco-suisse a redressé la barre dans un marché ultracompétitif. La stratégie? Réduction de prix, offre étoffée et recentrage sur les trajets à destination de Paris. Cela s’est avéré payant. La firme a retrouvé les chiffres noirs l’année dernière et 5,2 millions de voyageurs ont utilisé ses services.» Sous la plume de Nicolas Pinguely, Le Matin Dimanche consacre son édition du 9 septembre 2018 à une interview avec Andreas Bergmann, directeur de Lyria.

 

Les MBC qui rient, les VMCV qui pleurent

Grand soleilSoixante millions de francs investis dans un village de 1500 habitants: c’est pourtant bien ce que prévoient les Transports de la région Morges Bière Cossonay (MBC) pour la modernisation et la valorisation du site de la gare de Bière. Le début des travaux est prévu en 2022 pour se terminer vers 2025. Plus de détails dans 24 heures du 29 août 2018 et dans la brochure ad hoc du MBC.

OrageAttaquée sur plusieurs fronts, la compagnie Vevey-Montreux-Chillon-Villeneuve (VMCV) entame son coûteux défi de modernisation. La société de transport public, aux mains des dix communes de la Riviera, est prise entre un vaste et coûteux projet de modernisation (notamment ses bus et sa billetterie), des perspectives financières peu engageantes et de récentes déconvenues en série. La fusion avec la compagnie Montreux-Vevey-Riviera (MVR), annoncée à l’époque pour 2014, a été manifestement oubliée. Détails dans 24 heures du 29 août 2018.

Future gare de Bière (documentation MBC).

Infrastructure CFF: ombres et lumière de la pause estivale

Soleil et nuagesDès le lundi 27 août, l’horaire habituel reprend ses droits dans toutes les régions. Ainsi, le tronçon Lausanne–Puidoux-Chexbres a été entièrement interdit à la circulation pendant sept semaines; les travaux ont pu être exécutés conformément à la planification, sans interruption, dans des délais nettement plus courts (7 semaines au lieu de 8 mois) et à un coût 20% inférieur.

Alors que les CFF se félicitent du bon déroulement de leurs multiples chantiers (voir le communiqué du 27 août 2018), les voyageurs sont plus critiques. Le double incident du mercedi 22 août (accident de personne, suivi d’un arrachage de la caténaire) a paralysé totalement l’axe Genève–Lausanne pendant plusieurs heures. Dans Le Matin Dimanche du 26 août, Ariane Dayer résume son expérience: «Cet été de travaux aura montré la fragilité du réseau ferroviaire en Suisse romande. Mais aussi celle des CFF eux-mêmes. On peine à croire qu’au XXIe siècle, dans un pays aussi riche, pour un réseau qui applique des tarifs aussi costauds, il soit si difficile de remplacer les trains par des bus. Que Lausanne puisse être coupée de Genève pendant tant d’heures… À force de marketing et de désir d’être compris, les CFF ont oublié un léger détail: quand on monte dans un train, c’est pour arriver quelque part.» Une intéressante suggestion est enfin proposée par une lettre de lecteur, parue dans 24 heures du 29 août, pour faire face aux enjeux des naufragés du rail.

Chantier de La Conversion sur l’axe Lausanne-Puidoux, état au 8 août 2018 (photo D. Mange).

LEB: construire un pont pour percer un tunnel!

Grand soleilSur le tronçon Union-Prilly–Flon du Lausanne-Echallens-Bercher (LEB), il aura fallu cinq semaines aux équipes travaillant de 6 h à 22 h pour monter l’ouvrage de 392 tonnes et de 170 mètres de long. Il permettra, pour les deux prochaines années que durera le percement du tunnel, de maintenir la circulation du train et des voitures dans les deux sens. Tous les détails dans 24 heures du 23 août 2018 (photo 24 heures, Vanessa Cardoso).

L’inauguration officielle du pont aura lieu le samedi 25 août 2018, à 11h30, en la gare d’Union-Prilly.